On sent une certaine impatience monter depuis quelques jours, à l’approche des grandes vacances d’été … Deux mois sans cours, sans école, sans crèche pour certain.es !
Mais à mesure que cette excitation monte, une autre émotion peut faire son apparition : l’appréhension de la séparation. En effet, si la fin de l’année scolaire est pour beaucoup synonyme de repos, de jeux, de soleil, de mer et de piscine, elle est aussi un moment fort de séparations multiples, qui peut engendrer de la crainte de la part des enfants – et des parents. Comment gérer cette appréhension ? Comment faire pour anticiper ces séparations et pour faire en sorte qu’elles se passent le mieux possible ? On vous donne quelques clés.
La séparation avec les copines et copains d’école ou de crèche
Tout d’abord, il faut garder en tête que la notion de temps n’est pas la même pour un enfant que pour un adulte. A l’échelle de la vie de votre enfant, deux mois, c’est une éternité ! Il ou elle vient de passer dix mois avec les mêmes personnes quasiment tous les jours ; ses éducateur.ices, ses maitre.sses, ses camarades … son quotidien était bien rôdé, tous les jours les mêmes personnes, tous les jours les mêmes repères. Quitter cet environnement familier peut l’inquiéter et générer des comportements qui vous interpellent.
Il n’est pas rare qu’à la fin de l’année en effet, les enfants soient particulièrement nerveux.ses, turbulent.es, qu’ils ou elles pleurent facilement … Bien sûr, la fatigue de l’année n’aide pas, mais ce n’est pas toujours la seule raison. L’aider à anticiper cette séparation pourrait l’amener à s’apaiser.
Pour cela, plusieurs possibilités :
- Parlez-lui de quand vous étiez petit.e, des émotions qui vous traversaient alors, de celles qui vous traversent encore aujourd’hui quand vous devez quitter quelqu’un que vous aimez pour quelque temps. Rien de mieux que de partager ses propres émotions pour rassurer son enfant.
- Rassurez-le sur la rentrée ; il ou elle retrouvera ses ami.es, même si ce n’est que dans la cour de récré. Et si votre enfant change d’école, rappelez-lui qu’il ou elle pourra toujours être en contact avec ses camarades de l’année passée ; ce n’est pas une séparation définitive !
- Rappelez-lui sa dernière rentrée scolaire, et donc les dernières vacances d’été qui ont précédé : il.elle avait très bien su gérer son émotion et au final, tout s’était bien passé.
- Si la verbalisation est difficile, utilisez Pipouette pour l’aider à verbaliser, ou pour mettre en scène la tristesse dûe aux séparations, à l’aide du visage tristesse. Ne niez surtout pas ni ne minimisez son émotion, elle est tout à fait légitime !
- Proposez-lui de faire des dessins, des bracelets, ou toute autre petite création que ses ami.es pourront emporter avec elles.eux en vacances. Cela permet de garder un lien physique même quand on ne se voit pas 🙂
La séparation avec les parents pendant les vacances
- Faites une frise temporelle ou un calendrier pour voir combien de jours il reste avant le départ, et combien de jours vous serez séparé.es. C’est souvent difficile de se repérer dans le temps pour des enfants en bas-âge, et le voir visuellement permet d’apaiser beaucoup d’angoisses et de relativiser le temps qui reste et le temps qui passe.
- Parlez de vos ressentis, dites à votre enfant que vous êtes vous aussi affecté.e, que cela vous fait “bizarre”, mais aussi que vous êtes fier.e de lui ou d’elle et de sa prise d’indépendance.
- Rassurez-le sur ce qu’il va vivre avec d’autres personnes que vous, sur ce que cela va lui apporter, sur ce qu’il ou elle va faire, positivez ! Imaginez aussi avec votre enfant tout ce qu’il ou elle aura à vous raconter à son retour !
- Glissez dans sa valise des petits mots ou attentions qu’il trouvera en déballant ses affaires et qui lui permettront de penser à vous … et de savoir que vous pensez à lui en retour !
- Remplissez ses bagages et ses poches de doses d’amour … au propre comme au figuré ! Nos mini visages doses d’amour Pipouette ont justement été pensés pour ces moments-là, où la séparation est un peu trop difficile. On en glisse un dans la poche de l’enfant, un dans sa propre poche et hop, le tour est joué 🙂